La magie des fluides

La magie des fluides

La manufacture fluidique neuchâteloise HYT vient de lancer la T1 SERIES. Aux antipodes de ses codes habituels, la marque a voulu avec cette collection marier la technologie hydromécanique à de prometteuses complications horlogères à venir.

Cette série se révèle au travers de deux variations de boîtiers manufacturés avec maestria : l’un en titane et titane DLC, et l’autre en or 5N agrémenté de titane DLC. Les trois premières nuances de cadrans — saumon, anthracite et argenté — créent un contraste singulier avec le boîtier en titane et titane DLC, tandis que le boîtier d’une exquise élégance en or 5N et titane DLC sublime avec style le cadran bleu marine. HYT explore ainsi un nouvel univers : un diamètre inédit, plus condensé, de 45mm. Dans sa quête d’une montre plus élégante, HYT a pensé tout autant au défi technique qu’à son pendant esthétique. La complexité tenait à intégrer toute la technologie fluidique dans un diamètre réduit.

Partie fluidique

T1 SERIES est une collection 45mm de forme octogonale aux côtés subtilement facettés qui dévoile quatre éblouissantes références. Affichage du temps mono-aiguille, le compteur des heures se loge en deçà du tube en verre rempli de liquides avec une graduation allant de 6 heures à 6 heures. Le liquide coloré progresse doucement et continuellement permettant de déterminer les heures en observant la position de la partie fluidique colorée entre les graduations du rehaut des heures. Toutes les 12 heures, la partie fluidique revient à sa position initiale de manière rétrograde. Ces montres réunissent science, technologie, haute horlogerie et design. Inspiré par le fonctionnement des clepsydres des pharaons, deux réservoirs flexibles, situés à 6 heures, sont soudés à chaque extrémité d’un capillaire. Dans l’un, un liquide aqueux coloré. Dans l’autre, un liquide transparent visqueux. Pour les maintenir séparés : la force de répulsion des molécules de chaque fluide. Délimitant la frontière entre les deux : le ménisque.

Liquide fluorescent

Tandis que le premier se compresse, l’autre se détend, et inversement, entraînant le mouvement des fluides dans le capillaire. Au fil des heures, le liquide fluorescent avance. Un liquide est alors poussé, l’autre est tiré de façon synchronisée, l’intersection des deux indiquant l’heure de façon graphique sur la périphérie du cadran. Le ménisque, en forme de demi-lune, marque le point de rupture avec l’autre fluide dans le tube, indiquant l’heure. Arrivé à 18h, le liquide coloré revient en position initiale, dans un mouvement rétrograde. La formule a été saluée par le Grand Prix d’Horlogerie de Genève, qui lui a décerné le Prix de l’Innovation en 2012.

Les clepsydres des pharaons sont à l’origine de l’inspiration de ces montres.